Positions érigées

Douleurs du dos
La position érigée, assise ou debout, qui implique une attitude verticale du dos, n’est pas une position de repos. Ceci paraît évident lors de la station debout, mais la plupart des gens pensent reposer leur dos quand ils sont assis. Au lieu de cela, ils l’abîment encore plus. C’est là un des paradoxes du dos : « La position où on se sent détendu et relâché est une position dangereuse pour le dos ».

Le dos est constitué d’un empilement de pièces articulées par des « caoutchoucs » (les disques). Pour qu’il puisse tenir en bonne position, le rachis doit être maintenu par la contraction des muscles paravertébraux. Ceci entraîne donc au bout d’un certain temps une rétraction physiologique qui peut devenir douloureuse. C’est le prix à payer pour protéger son dos. Si on refuse d’effectuer ce travail musculaire, le rachis doit alors s’équilibrer sans l’aide des muscles. Il le fait en se laissant fléchir en avant, en arrière ou sur le côté jusqu’à ce que les disques, articulations et ligaments soient tendus (par exemple, debout, le rachis lombaire se creuse et le rachis dorsal se met en dos rond). Le dos arrive alors à se maintenir, la personne ayant l’impression de ne pas se fatiguer puisque les muscles ne sont pas contractés, mais il s’ensuit une surcharge prolongée des structures vertébrales : relâchement général, mais surcharge rachidienne. Le travail musculaire (et ainsi la fatigue) peut être diminué en utilisant des appuis bien placés permettant de maintenir en bonne position le dos (dossier de chaise par exemple).