Autres Techniques

Endermologie

L’ endermologie fait partie de l’esthétique. Cette technique est dispensée par les appareils LPG, Cellu M6, LiftM6 pour la beauté, la santé et le bien-être. Elle permet de remodeler votre silhouette, de lisser la cellulite et d’améliorer globalement la tonicité de la peau.

Le soin est appliqué à l’aide d’une tête de traitement équipé de rouleaux indépendants et motorisés. Grâce au palper-rouler motorisé ainsi reproduit, la circulation veineuse et lymphatique sont relancés, les toxines sont éliminées.

L’aspiration contrôlée soulève la peau et la fait ropuler en massant en profondeur les zone à traiter, augmentant ainsi la microcirculation sanguine de la peau et la circulation lymphatique. Lors du soin le patient revêt un collant intégral afin de préserver la pudeur.

Exercices de rééducation

Les exercices sont utilisés à des fins de rééducation, qui ont pour but de prévenir l’altération des capacités fonctionnelles, de concourir à leur maintien et, lorsqu’elles sont altérées, de les rétablir ou d’y suppléer. Ils sont adaptés à l’évolution des sciences et des techniques.

Gymnastique

La gymnastique fait partie de la kinésithérapie active, elle fait partie de la rééducation.

Le patient lui-même fait des exercices proposés et montrés par le kinésithérapeute. Ces exercices visent à rééduquer, à muscler, à assouplir et à entretenir l’une ou plusieurs parties du corps. Dans certaines circonstances, le travail physique peut être réalisé en utilisant des appareils de gymnastique (vélo). Elle peut également se faire en piscine.

Isocinétisme

L’ isocinétisme s’inscrit dans le cadre du renforcement musculaire. Les dynamomètres isocinétiques, offrent sur l’ensemble de l’amplitude articulaire, une résistance variable qui sera instantanément adaptée à la force développée par le groupe musculaire et de telle manière que le mouvement se produise à une vitesse constante prédéterminée. Ce type de résistance assure également une grande sécurité en cas de douleurs, diminue les risques de surcharge et s’adapte à la fatigue musculaire. La vitesse du mouvement est choisie par le thérapeute et peut varier de 30 °/sec à 240 °/sec. Plus la vitesse est lente, plus la force à développer sera élevée.

Les machines isocinétiques sont aussi des dynamomètres capables de mesurer la force musculaire. Les évaluations se font en mode de contraction concentrique et/ou excentrique et permettent d’objectiver un problème musculaire (cause ou conséquence d’une pathologie) ou articulaire. Nous pouvons évaluer les articulations suivantes : épaule, coude, poignet, hanche, genou, cheville et colonne lombaire.

L’ensemble de ces informations recueillies est précieux pour guider la rééducation. Elle permet d’objectiver et d’autoriser la reprise des activités sportives. Elles permettent également un suivi longitudinal précis des sportifs (prévention ou récidive des blessures). contraction musculaire et la détente musculaire. La première étape de la méthode consiste en cette prise de conscience progressive, région par région, de la différence de sensation entre la contraction et la détente musculaire, et ceci en vue d’arriver à la détente complète du corps. La deuxième étape est appelée “relaxation différentielle” et consiste à prendre conscience et à distinguer la contraction musculaire vraiment nécessaire à l’exécution d’un acte physique quelconque.

Nutrithérapie

La vie moderne entraîne des carences pour notre organisme, dues à la pauvreté des aliments issus de l’agriculture moderne que nous consommons et au stress qui conduit à des troubles de l’assimilation. La Nutrithérapie propose une nouvelle approche, centrée sur les besoins, les carences et les troubles divers de notre organisme.

A l’écoute de nos besoins fondamentaux (en vitamines, minéraux, oligo-éléments, acides gras…), elle apporte une réponse précise à chacun de nos besoins en puisant tous les nutriments nécessaires dans des sources 100% naturelles. En fait la Nutrithérapie ne se contente pas de faire disparaître un symptôme mais cherche une cause plus profonde, dans l’alimentation ou le mode de vie par exemple.

Elle prévient et agit sur la cause du mal en parfaite symbiose avec l’organisme, en amont du symptôme. Ainsi, la Nutrithérapie apporte à l’organisme ce dont il a besoin pour « s’auto-entretenir » et « s’auto- répare »

Posturologie

La posturologie est l’étude de la posture, acte moteur automatique et inconscient qui permet à l’homme d’adopter une position érigée, de stabiliser cette position en statique ou en dynamique, d’élaborer la connaisance spatiale du soi par rapport à son environnement. Elle est le fruit de la mise en jeu d’un système sensori-moteur complexe.

Proprioception

Bases physiologiques et neuromotrices de l’équilibre

Lors de l’analyse de l’équilibre, l’intervention des éléments suivants est capital:

  • la vision: la vision permet de connaître la position et les déplacements du corps dans son milieu (fermeture des yeux en position unipodale)
  • l’appareil vestibulaire: c’est l’organe qui détecte les sensations liées à l’équilibre. Cependant, l’appareil vestibulaire ne décèle la position et les mouvements que pour la tête. L’information de la position de la tête par rapport au corps est fournie par les propricepturs du cou et du corps.
  • le système proprioceptif: la proprioception fournit des indications sur la position de la tête et des membres,ou encore des segments des membres,les uns par rapport aux autres ou par rapport au tronc grâce aux récepteurs articulaires ou cutanés. Les récepteurs jouent un rôle important dans la proprioception, car une lésion des récepteurs peut entraîner une perturbation afférente partielle de la perception proprioceptive, ce qui conduit alors à une instabilité fonctionnelle. Dans le sport, les déséquilibres neuromusculaires de même que les blessures typiques et leurs conséquences résultent souvent d’un fonctionnement proprioceptif inefficace ou déficient.

Les récepteurs sont divisés en 3 groupes (selon Sherrington) : propriocepteurs, extérocepteurs et intérocepteurs.

Les principaux sont les suivants :

  • Fuseaux neuro-musculaires sont des récepteurs dans le muscle, disposés parallèlement aux fibres musculaires. Ils contribuent à la perception consciente du mouvement.
  • Organes tendineux de Golgi: les récepteurs de Golgi mesurent la force ou mieux encore son augmentation brusque. Ils sont situés dans les tendons en série avec les muscles.
  • Récepteurs cutanés tactiles: certains de ces récepteurs se rencontrent au niveau de la face plantaire ou palmaire des extrémités des membres. Ils sont sensibles à la pression et participent à la perception globale des forces.
  • Récepteurs articulaires: ils sont situés dans la capsule articulaire et les ligaments. L’ensemble de ces récepteurs fournit une information sur la position,le sens et la vitesse du déplacement angulaire de l’articulation,mais aussi sur la compression de la capsule ou sur la douleur.

La rééducation proprioceptive ou reprogrammation neuromotrice consiste à retrouver les automatismes de protection des articulations. Elle doit s’inscrire dans le travail de l’activité posturale et ceci dans n’importe quelle position. La rééducation dite proprioceptive a pour principe de stimuler et de recruter tout le dispositif proprioceptif articulaire et musculo-ligamentaire, puis de l’intégrer dans un circuit de réponses motrices. Le résultat de la mémorisation de ces « stimuli-réponses » est une amélioration des capacités d’anticipation de la contraction musculaire.
L’entraînement en plyométrie et en proprioception améliore les performances biomécaniques et neuromusculaires.

La rééducation proprioceptive est capitale dans la prévention et la rééducation :

  • genou: ligament croisé antérieur, lésions méniscales, prothèse de genou, gonarthrose, tendinopathies rotuliennes….
  • cheville: entorses, tendon d’Achille,…
  • hanche: prothèse totale, arthrose,…
  • épaule: instabilités,…
  • problèmes de dos
  • personnes âgées
  • troubles de l’équilibre

La proprioception se fait selon une progression :

  • du plus léger au plus difficile (bipodal (sur 2 jambes) ou en unipodal (1jambe))
  • yeux ouverts – yeux fermés
  • soutenu par cadre de marche, béquilles, bâtons,…

Le matériel utilisé est : planches de Freeman, trampoline, balance pad, ….

Il y a des moyens d’évaluation de l’équilibre : la plate-forme de force statique ou dynamique.

Il existe différents modèles de plate-formes de force : Statitest, Kistler, Balance Master, Equitest.

Rééducation sur le ballon

La rééducation sur ballon a été créée en 1960 par une kinésithérapeute suisse du nom de Susanne Klein-Vogelbach.

La gymnastique sur ballon est une forme de mouvement fondée sur la sollicitation permanente de l’équilibre,bien que le poids corporel soit réparti sur une surface d’appui relativement étendue. Ainsi les réactions d’équilibre, particulièrement au niveau vertébral, peuvent être exercées sans danger par les patients. Selon les segments corporels mobilisés, les mouvements sont groupés en trois types : latéro- flexion, flexion- extension et rotation.

Les kinésithérapeutes utilisent beaucoup le ballon dans le cadre de n’importe quel type rééducation : enfants (scolioses,…), personnes âgées, femmes enceintes, sportifs,…

Il permet de travailler la mobilité, l’équilibre, la posture, la coordination, le renforcement, la prise de conscience du corps, la proprioception…

Il est adapté à la taille du patient par son diamètre. (45 cm jusqu’à 1,65 mètre- 55 cm de 1,65 mètre à 1,70 mètre – 65 cm de 1,70 mètre à 1,80 mètre, etc.)

Le ballon peut constituer une excellente chaise de bureau.

Renforcement musculaire

Les méthodes de renforcement musculaire sont très nombreuses et variées. Elles doivent être adaptées à l’âge et à l’état général du patient, à son niveau sportif et à la pathologie concernée. Le travail musculaire fait partie de tout programme de rééducation.

Il repose sur :

le travail musculaire analytique: il met en jeu un groupe de muscles limité dans une action élémentaire.

Le travail statique ou isométrique est réalisé en l’absence de mouvement,

la force développée par le muscle sollicité étant égale à la résistance opposée au déplacement du membre. La force résistante peut être générée manuellement ou par l’intermédiaire d’un poids, ou d’un dispositif fixe.

Il présente un intérêt quand une articulation est immobilisée ou très douloureuse, car il limite les contraintes articulaires.

Le travail dynamique dit isotonique entraîne un déplacement des segments osseux: la contraction musculaire mobilise l’articulation contre une résistance définie par le rééducateur. Dans certains cas le muscle est si faible que l’on doit soustraire le mouvement à la pesanteur, on parle de travail actif aidé. Il existe de nombreuses méthodes de renforcement par travail dynamique isotonique. Tous les protocoles font varier la vitesse du mouvement, la résistance à appliquer et le nombre de contractions.

Ces techniques de travail musculaire dynamique peuvent être exécutées:

  • en mode concentrique, par rapprochement des insertions musculaires
  • en mode excentrique, par éloignement des insertions musculaires malgré la contraction. Le sujet effectue un travail de freinage, de résistance à l’allongement à partir des différentes courses de l’amplitude articulaire.

Ce mode de renforcement est adapté à la physiologie de certains groupes musculaires (p.ex. ischio-jambiers,…) qui ont un rôle freinateur du mouvement. Il a également un grand intérêt chez le sportif dans un objectif de développement de la force et pour la préparation des gestes sportifs de type réactif (football p.ex.).

Néanmoins, il provoque d’importantes contraintes musculo-tendineuses et il doit donc être utilisé avec prudence et au bon moment de la rééducation.

Le travail dynamique isocinétique (effectué sur une machine isocinétique): la vitesse de l’exercice est imposée et la résistance du système s’adapte en permanence à la force développée par le sujet pour maintenir vitesse de déplacement constante. Ce type de travail nécessite un équipement sophistiqué, spécifique et onéreux.

L’ électrostimulation par courants excitomoteurs (Compex..). Les indications des excitomoteurs sont surtout le réveil d’un muscle sidéré ou l’entretien trophique d’un muscle dénervé en attendant la réinnervation.

le travail musculaire global: ces techniques passent par le travail simultané de muscles synergiques

La technique de Kabat : les muscles ne sont pas totalement indépendants les uns des autres, ils ont tendance à fonctionner en synergie pour aboutir à des mouvements complexes ayant une valeur fonctionnelle. On a ainsi pu définir sous le terme de chaînes musculaires des ensembles de muscles ayant tendance à s’activer en même temps. La technique de Kabat utilise ainsi des mouvements des membres dans des trajectoires en diagonale avec une composante rotatoire ; elle permet la contraction de muscles très faibles qui sont entraînés par la mise en jeu de muscles sains de la même chaîne, alors qu’un travail analytique aurait difficilement pu être réalisé en raison de l’importance du déficit.

Le matériel utilisé (du plus simple au plus complexe) en renforcement musculaire est : manchettes, Theraband, Tapis roulant, Appareils de musculation, Cyclorameur, Bicyclette ergométrique, ..

Sophrologie

Cette technique de relaxation fut mise au point par A. CAYCEDO en 1960. C’est un processus qui tend à “modifier le niveau de conscience”. La sophrologie aide le sujet par le Terpnos logos (voix douce, monocorde et monotone) à descendre de niveau de vigilance normal dans le niveau sophro-liminal (semblable à la somnolence, images qui flottent).C’est à ce niveau que l’on va dynamiser et utiliser les phénomènes mis en valeur par la sophrologie et ceci par différentes méthodes d’activation intra-sophroniques.Une désophronisation ramènera le patient à l’état de vigilance et de conscience ordinaire.

Elle trouve sa place dans de nombreuses applications : rééducation respiratoire, mobilisation articulaire analytique, préparation à l’accouchement etc. Elle sert également dans la réadaptation à l’effort des asthmatiques, des sujets insuffisants respiratoires ou cardiaques (J. Hubert, 1984).La sophrologie est encore utilisée dans la préparation de l’entraînement des sportifs.

Taping

Application de bandes adhésives élastiques et non- élastiques en vue soit de stabiliser une articulation soit pour appliquer une compression au niveau d’un muscle lésé.

Traction vertébrale

La traction vertébrale est une intervention consistant en une traction axiale et longitudinale, manuelle ou mécanique, de la colonne vertébrale ou de l’un de ses segments (Blouin Maurice et Caroline Bergeron. Dictionnaire de la réadaptation, Québec, Les Publications du Québec)

Elles ont pour but d’agrandir l’espace vertébral et permettre une réduction d’une protrusion discale. Cette méthode reconnaît de bons résultats dans les sciatiques, dans les lombalgies et les névralgies cervico-brachiales au stade subaigu. Si l’efficacité immédiate est satisfaisante, le pronostic à moyen terme des algies vertébrales traitées par cette technique dépend de la prise en charge de rééducation qui y sera associée.

La traction vertébrale nécessite une mise en route progressive, la force et la durée doivent être modulées par les réactions du patient. La phase de “détraction” doit également être progressive.

La traction vertébrale de nuit selon Cotrel pour scoliose idiopathique chez l’enfant est actuellement peu utilisé, vu ses résultats médiocres.