Troubles restrictifs

Pathologies respiratoires
Ils se définissent par une diminution de l’aptitude à ventiler les poumons. Il y a donc une réduction de la quantité d’air qui rentre dans les poumons. Les pathologies les plus fréquentes qui génèrent ces troubles sont : les déformations thoraciques (ex : scoliose), la chirurgie pulmonaire (ex : ablation d’un poumon), l’obésité mais aussi les pathologies neuromusculaires.

Les pathologies neuromusculaires : elles sont dues à des atteintes de l’unité motrice. Celle-ci est formée par le corps d’une cellule motrice situé dans la mœlle épinière, son prolongement qui chemine dans le nerf, et le muscle qu’il innerve. Dans certaines de ces pathologies, l’atteinte de l’unité motrice pénalise progressivement la respiration du patient par diminution de la force musculaire. En effet, la « pompe respiratoire » du patient devient progressivement déficiente. Les conséquences de ce déficit peuvent alors être

Un enraidissement du thorax et une diminution de la souplesse des poumons
Une inhibition de la croissance pulmonaire et thoracique
Une diminution du volume d’air qui rentre dans les poumons et donc une pénurie d’O2 et une augmentation du CO2 dans le sang
Une difficulté à évacuer les sécrétions des bronches.
Dès lors, les objectifs de la kinésithérapie respiratoire sont les suivants :

dégager les voies respiratoires par le drainage des sécrétions et par de l’aide à la toux
essayer de maintenir les propriétés de la «pompe respiratoire» et favoriser la croissance des poumons et du thorax (machines de ventilation mécanique, hyperinsufflation)